Une nuit d'enfer...

J'ai passé la fin d'après-midi dans les bureaux de Nicolas à relever mes mails puis nous avions dîné ensemble Nico et moi.Vers 22:00 h, je me suis mis en quête d'un taxi pour rentrer à la Soi Chawakun, où j'ai ma chambre. Les deux premières tentatives n'ont pas abouti : les chauffeurs ne voulaient pas mettre leur taximètre en route et demandaient un prix forfaitaire exorbitant. Il est vrai que les bureaux de Nicolas ne sont pas très loin de Patpong, le red light district de Bangkok. Ceci expliquant cela. La troisième tentative aura été la bonne. Mais, à peine avions nous démarré, il m'a fallut insister pour que le chauffeur mette son taximètre en route.

Il est mignon ton copain me dit-il d'un air plein de sous-entendus...

Ce n'est pas mon copain mais mon fils...

Ah c'est ton fils dit-il d'un air presque déçu... Tu veux pas que je t'emmène voir les filles ? They make Papa happy, insiste-t-il. Et la de me déballer tout un catalogue de photos de jeunes filles dans le plus simple appareil...

Non, non... Soit gentil et ramène moi Soi Chawakun s'il te plaît.

Précisons que ce dialogue s'est déroulé dans la bonne humeur et sans agressivité.

Finalement il m'emmène à ma chambre et je me couche vers minuit.

Alors que j'étais déjà dans un demi-sommeil, j'entend un grand bruit accompagné d'un éclair... Tiens, un orage ? On dirait que la climatisation a du mal à se remettre en route.

Un peu plus tard, je commençais à baigner dans mon jus et je trouvais la chambre bien étouffante et bien silencieuse. Et là, j'ai quand même réalisé que je n'avais plus de climatisation. En fait, je n'avais plus rien du tout : ni clim, ni frigo, ni lumière...

Je vérifie les fusibles : Aie... Chaud bouillant la dedans...

Je préviens le veilleur de nuit qui m'envoie la maintenance... Le pauvre gars n'a pu que vérifier le décès du câble d'alimentation électrique de la chambre : oui ! le câble était tout simplement fondu !

01:20 je déménage dans la chambre voisine en m'éclairant avec l'écran LCD de mon téléphone portable.

02:00 h... On va peut être aller se recoucher...

Une nuit d'enfer vous dis-je... Et encore heureux qu'il n'y a pas eut d'incendie...